découverte de l’exposition ‘l’invention du quotidien

découverte de l’exposition ‘l’invention du quotidien

Au cœur du Capc Musée d’art contemporain de Bordeaux, une exposition audacieuse ouvre ses portes du 4 juillet 2025 au 4 janvier 2026. « L’invention du quotidien » éclaire sous un prisme inédit les gestes et les œuvres qui émergent dans l’ombre de nos routines, transformant l’ordinaire en source d’innovation et de réflexion. Sous l’œil attentif de la commissaire Sandra Patron, les artistes exposés invitent à scruter les marges de l’existence avec une sensibilité nouvelle, loin des fictions spectaculaires et des projections futuristes. Bordeaux, ville vibrante où se mêlent traditions et expérimentations contemporaines, devient ainsi le théâtre d’une exploration artistique et sociale qui interroge nos modes de vie, nos systèmes culturels et économiques actuels. Entre détournements, collaborations, réemplois et œuvres sensibles, cette exposition résonne profondément avec les enjeux écologiques et institutionnels de notre ère, faisant écho à la richesse des collections du Centre Pompidou, du Musée d’Orsay ou encore de la Fondation Cartier. Suivez ce parcours pluriel où chaque œuvre révèle l’inventivité quotidienne qui compose nos existences.

Les racines conceptuelles de l’exposition « L’invention du quotidien » : entre philosophie et arts visuels

Cette exposition puise sa force intellectuelle dans l’œuvre fondatrice de Michel de Certeau, dont le livre éponyme interroge la façon dont les individus s’approprient la culture dominante par des gestes discrets et inventifs. La philosophie de de Certeau invite à considérer la vie quotidienne non comme un simple fond, mais comme un véritable laboratoire de créativité et d’émancipation. Les artistes représentés suivent cette piste, déployant dans leurs pratiques des tactiques de subversion, de recyclage et de réinvention.

Dans ce contexte, il ne s’agit pas d’un militantisme caricatural mais d’une attention fine portée à l’interstice et à la fragilité des objets et espaces que nous utilisons. Par exemple, un artiste peut choisir un matériau fragile ou instable pour évoquer la précarité écologique, ou détourner un outil banal afin d’en révéler un usage alternatif. Cette démarche est en résonance avec les dynamiques de nombreux musées emblématiques, du Musée du quai Branly, qui valorise les cultures premières et leurs modes de transmission, au Palais de Tokyo, espace d’expérimentation avant-gardiste.

Liste illustrant les inspirations théoriques et artistiques :

  • La notion d’arts de faire chère à Michel de Certeau, centrée sur la créativité ordinaire 🛠️
  • L’attention portée aux matériaux pauvres pour symboliser une économie durable ♻️
  • L’engagement politique discret par des gestes et objets du quotidien 🕊️
  • La relation aux territoires et au tissu urbain, particulièrement visible à Bordeaux et dans son tissu culturel 🏙️
  • Le dialogue avec les institutions culturelles comme la Cité des Sciences et de l’Industrie ou le Musée des Arts Décoratifs 🌐

Les artistes sollicitent ainsi une attention renouvelée à notre environnement, installant une tension fertile entre le banal et le poétique dans leurs œuvres. Cette dynamique déplace notre regard et engage le visiteur à réinventer ses propres « manières de faire » face à l’adversité du monde contemporain.

Concept clé 🌟 Artistes en résonance 🎨 Exemple d’œuvre marquante 🖼️
Arts de faire Klára Lidén, Andrea Bowers Détournement d’objets usuels pour une performance sociale
Matériaux éphémères Gina Folly, Naama Tsabar Utilisation de textiles recyclés dans des installations fragiles
Engagement discret Ruth Ewan, Anri Sala Œuvres questionnant la mémoire collective et la politique locale
Tissu urbain Maider López, Tenant of Culture Interventions dans des espaces publics en mutation
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Bordeaux, lieu d’expérimentation et de syncrétisme culturel pour « L’invention du quotidien »

Bordeaux n’est pas choisie au hasard pour accueillir cette exposition aux accents engagés et sensibles. La ville, au croisement entre le patrimoine historique et les démarches artistiques contemporaines, offre un décor vivant à la réinvention. La situation géographique et la richesse urbanistique de Bordeaux — qui compte également l’université et de multiples centres culturels — participent à une dynamique fertile au sein de laquelle l’exposition s’inscrit parfaitement.

Le rapport au tissu urbain y est particulièrement prégnant. En effet, la ville recharge le thème de la collection d’objets, d’espaces et de pratiques par son évolution même : démolition, transformation d’anciennes usines en lieux culturels, réhabilitation des espaces publics et valorisation de la nature urbaine (comme dans le projet des balcons végétalisés à Bordeaux). La ville influe sur la réception et la portée des œuvres exposées.

Au-delà de Bordeaux intra-muros, la communauté élargie environnante, notamment Talence, contribue également à ce dialogue entre patrimoine et modernité. Talence, paisible et bien située, est non seulement un quartier résidentiel, mais aussi un espace stratégique d’échanges culturels et étudiants, renforçant l’écosystème artistique bordelais.

Ce positionnement facilite le lien direct entre la population locale et les pratiques artistiques, dans un contexte où la coopération entre les institutions culturelles, à l’image des collaborations entre le Centre Pompidou et le Musée des Arts Décoratifs, devient un modèle. Le tissu urbain devient ainsi un acteur à part entière du parcours exposé.

  • Contexte géographique bordelais propice à la création artistique 🎭
  • Rôle du Capc en tant qu’acteur culturel majeur de la ville 🏛️
  • Relation renouvelée entre ville, nature (balcons végétalisés) et art 🌳
  • Résonances avec la politique culturelle plus large, intégrant des institutions nationales 📚
  • Échanges interdisciplinaires favorisés avec les universités alentours 👩‍🎓👨‍🎓
Élément clé 🌆 Description 🔍 Impact attendu 🎯
Capc Musée d’art contemporain Lieu d’accueil de l’expo dans la grande nef Favoriser les croisements artistiques et l’engagement citoyen
Talence Ville-voisine dynamique Renforcement des réseaux d’artistes et des publics
Balcons végétalisés Projet d’intégration de la nature en milieu urbain Nouvelle expérience sensorielle pour les habitants
Bordeaux centre Patrimoine entre histoire et modernité Cadre idéal pour interroger le quotidien et ses métamorphoses

Pour approfondir l’expérience locale, n’hésitez pas à découvrir le cœur vibrant de Bordeaux à travers cet article détaillé ici, ainsi que la richesse urbaine de Talence .

Artistes émergents et figures majeures de la scène contemporaine à « L’invention du quotidien »

Parmi les talents rassemblés, la diversité des approches est saisissante. Cette exposition mêle des figures historiques du design et de l’art contemporain à des créateurs émergents, tissant un dialogue stimulant entre passé et présent. On trouve ainsi des noms vénérables comme Ettore Sottsass, pionnier du design radical, et Jean-Luc Moulène, emblématique de la photographie et sculpture contemporaines, aux côtés de voix plus jeunes et engagées telles que Pia Camil ou Moffat Takadiwa.

Ce mélange d’expériences accrédite une transformation des gestes et des usages. Les artistes déploient dans leurs pratiques des stratégies intuitives, mettant en lumière des « manières de faire » souvent invisibles dans la production industrielle et les systèmes économiques dominants. Ils s’attachent à rendre visibles les réseaux, écologies et temporalités oubliés, mettant ainsi le focus sur l’interaction entre objets, humains et territoires.

Voici une sélection de méthodes de travail caractéristiques des artistes exposés :

  • Collecter et recycler des matériaux pour casser le cycle du jetable ♻️
  • Collaborer pour construire des œuvres « à plusieurs mains » 🤝
  • Réemployer des outils et espaces dans des usages détournés 🔄
  • Enquêter sur des réalités sociales souvent marginalisées 🔎
  • Réparer et valoriser ce qui semble perdu ou obsolète 🔧
Artiste 🎨 Approche artistique 🧩 Œuvres clés en 2025 🌟
Wilfrid Almendra Installation et performances militantes « Jardin suspendu » – ré-interprétation du jardinage urbain
Pia Camil Recyclage textile et pratiques communautaires « Vestiges d’usine » – textile réemployé en sculptures
Adelita Husni-Bey Vidéo et documentations engagées « Séances d’arpentage » – exploration des limites urbaines
Enzo Mari Design et objets utilitaires Réédition critique de meubles modulables
Jennifer Caubet Sculpture et matières fragiles « Matière suspendue » – installations fragiles

Ces œuvres et artistes incarnent ce que la dynamique culturelle bordelaise peut proposer de plus innovant et sensible, tout en s’inscrivant dans une continuité patrimoniale illustrée par les institutions comme le Musée de la Vie Romantique ou la Maison de la photographie, partenaires essentiels dans la valorisation des pratiques artistiques émergentes.

Les pratiques artistiques au cœur des questions écologiques et sociales contemporaines

Dans un contexte où les crises écologiques et économiques s’entrelacent, les artistes de cette exposition traduisent un sentiment d’urgence par des propositions concrètes et poétiques afin de réenchanter le quotidien. Loin d’une confrontation frontale, leurs œuvres questionnent subtilement nos habitudes et suggèrent des alternatives durables, réparatrices et collaboratives.

Ces démarches entrent en résonance avec de récentes tendances observées dans d’autres centres d’art et musées modernes dont la Fondation Cartier, réputée pour ses programmes engagés sur l’environnement, ou encore le Centre Pompidou, qui valorise les pratiques artistiques inclusives et hybrides. La science, les savoir-faire et l’art s’interpellent dans un même mouvement renouvelé.

Les principales thématiques explorées sont :

  • Recycler pour créer : valoriser la matière devenue déchet ♻️
  • Collaborer : inventer des solidarités artistiques et sociales 🤝
  • Réemployer les espaces et objets dans une perspective nouvelle 🔧
  • Documenter et enquêter : ouvrir le dialogue sur les réalités invisibles 🔍
  • Innover dans nos manières de faire pour habiter autrement le monde 🌍
Thématique 🌿 Œuvres associées 🖌️ Impact visé 🎯
Recycler Pia Camil, Wilfrid Almendra Redonner vie aux matériaux abandonnés
Collaborer Marinella Senatore, Tenant of Culture Créer des communautés artistiques inclusives
Réemployer Maider López, Judith Kakon Transformer le quotidien urbain et rural
Documenter Adelita Husni-Bey, Ruth Ewan Mettre en lumière des enjeux invisibles
Innover Cao Fei, Shilpa Gupta Explorer de nouvelles temporalités et récits

Le visiteur ressort ainsi avec une conscience amplifiée des enjeux éthiques et environnementaux encastrés dans nos gestes les plus ordinaires. Ce travail artistique incite chacun à renouer avec une écoute attentive du monde, comme le font certains projets issus de la Maison de la photographie ou l’Institut du Monde Arabe.

Des objets détournés aux espaces réinventés : le rôle pivot des matériaux dans l’exposition

Plus qu’une simple mise en scène, « L’invention du quotidien » met en avant la transformation des matières comme un acte plastique et politique. La sélection des artistes passe par leur capacité à subvertir et renouveler les matériaux traditionnels, qu’il s’agisse de bois, de textile, de métal ou de plastique. Cette appropriation est souvent le socle sur lequel se construit un discours engagé, appelant à une autre économie.

Un soin particulier est porté aux matériaux dits fragiles ou instables, comme vecteurs de sens et de poésie. Par exemple, certaines sculptures de Jennifer Caubet jouent de l’équilibre précaire des matières suspendues, instaurant un dialogue avec la vulnérabilité de notre époque. D’autres artistes privilégient la récupération et l’assemblage pour construire des refuges modestes, symboles de résilience.

  • Le bois recyclé, soulignant l’importance des forêts et de la reforestation 🌲
  • Le textile, entre mémoire collective et pratiques industrielles abandonnées 🧵
  • Les objets issus du réemploi, témoins d’une économie circulaire en marche ♻️
  • Les matériaux instables, reflet de la précarité sociale et environnementale ⚖️
  • Les espaces en mutation, pièce maîtresse des installations interactives 🏠
Matériau 🧱 Usage artistique ✂️ Signification symbolique 💡
Bois recyclé Sculpture, mobilier Renouer avec la nature et la durabilité
Textile usé Installation, performance Mémoire collective, temps suspendu
Objets récupérés Assemblages, collages Recyclage, économie circulaire
Matériaux fragiles Sculptures suspendues Vulnérabilité, équilibre précaire
Espaces publics Interventions, projections Mutation urbaine et appropriation sociale

Ce travail sur les matériaux résonne particulièrement avec les expositions vues dans d’autres institutions, dont le Musée des Arts Décoratifs, qui met en lumière la diversité des usages, ou la Fondation Cartier avec ses regards engagés sur la matière et le vivant. Ces démarches proposent d’entrer dans une réflexivité profonde sur ce que nous utilisons, jettant un pont entre économie, esthétique et engagement politique.

Les initiatives participatives et collaboratives au sein de l’exposition

L’un des traits majeurs de l’exposition « L’invention du quotidien » est le désir de ne pas cloisonner l’art, mais au contraire de générer des espaces d’échanges, de participation et d’enrichissement mutuel. Cette volonté se matérialise à travers plusieurs programmes, ateliers, et rencontres organisés tout au long de la période d’exposition.

Le vernissage même, qui s’est tenu le 3 juillet 2025, a donné le ton avec des moments d’échange où les visiteurs pouvaient dialoguer directement avec les artistes et la commissaire Sandra Patron. C’est dans cette dynamique que des tables longues de conversation ont lieu, rassemblant artistes, chercheurs et amateurs autour des gestes, des histoires et des techniques qui engendrent la transformation des objets et des usages.

  • Ateliers de création collaborative pour enfants et adultes 🎨
  • Rencontres artistiques et conférences autour des pratiques durables 🗣️
  • Espaces d’enquête et d’investigation urbaine en lien avec la ville de Bordeaux 🏙️
  • Projets participatifs de recyclage et réemploi au musée ♻️
  • Temps de médiation pour sensibiliser aux enjeux écologiques et sociaux 🌍
Type d’activité 🎯 Objectifs pédagogiques 📚 Public visé 👥
Ateliers collaboratifs Développement de la créativité et sensibilisation environnementale Familles, scolaires
Conférences Approfondissement des thématiques de l’exposition Adultes, passionnés d’art
Rencontres informelles Favoriser échanges entre artistes et publics Visiteurs curieux
Projets participatifs Mise en pratique des techniques de réemploi Community locale

Cette approche participative s’inscrit dans une tradition récente, largement portée dans des lieux d’envergure tels que le Palais de Tokyo ou le Centre Pompidou, où les frontières entre création, diffusion et réception s’estompent pour former un continuum vivant. L’expérience bordelaise souligne ainsi une forme d’innovation sociale au sein des institutions culturelles.

Le rôle de Sandra Patron dans la conception curatoriale de l’exposition

La commissaire Sandra Patron, assistée de Marie-Inès Tirard, a su imaginer une exposition profondément inscrite dans son territoire, mais aussi ouverte aux grands enjeux contemporains. Directrice du Capc et fine observatrice des pratiques artistiques internationales, elle structure ce projet en symbiose avec la ville et ses acteurs culturels.

Sous sa direction, « L’invention du quotidien » ne se limite pas à un ensemble d’œuvres installées dans la nef, mais déploie un réseau vivant de collaborations, d’actions et d’expériences en prise avec le quotidien des habitants. Cette posture curatoriale manifeste une lucidité politique doublée d’un désir d’autonomie et d’émancipation qui irrigue tout le parcours exposé.

Les points forts de la direction curatoriale de Sandra Patron :

  • Conception territoriale : dialogue étroit avec la ville de Bordeaux et les partenaires locaux 🏛️
  • Mise en valeur des pratiques invisibles, des marges et des interstices 👀
  • Promotion des démarches durables et des alternatives créatives 🌱
  • Dialogue entre générations d’artistes, mêlant figures majeures et émergentes 🎨
  • Ouverture des espaces à la participation du public et au partage d’expériences 🤝
Aspect curatoriel 📌 Action menée ✨ Résultat attendu 🎉
Intégration locale Collaboration avec Talence, associations, villes étudiantes Implication renforcée de la communauté bordelaise
Valorisation des marges Choix d’œuvres centrées sur les pratiques périphériques Revalorisation des formes artistiques peu visibles
Focus écologique Inclusion de projets collaboratifs et durables Sensibilisation accrue aux enjeux environnementaux
Participation du public Multiplication d’ateliers et de débats Renforcement du lien avec les visiteurs

Ce travail conduit à faire de l’exposition un véritable « espace d’encouragement », pour reprendre une expression de l’essayiste bell hooks, où l’art s’ouvre à une multiplicité de voix et d’expériences.

Les partenariats et soutiens comme fondations du projet artistique

L’exposition n’existerait pas sans une constellation de partenaires permettant de soutenir la dimension à la fois locale, nationale et internationale du projet. Ces alliances témoignent d’une solidarité entre entreprise, institutions culturelles et acteurs associatifs.

Parmi les acteurs majeurs se trouvent la Fondation d’entreprise AG2R LA MONDIALE, très engagée dans la vitalité artistique et la responsabilité sociale, ainsi que des partenaires spécialisés tels qu’Alliance Forêts Bois, qui soutient la gestion durable des ressources forestières. Cette diversité de soutiens reflète la complexité et la richesse des thématiques abordées.

En parallèle, des collaborations européennes, notamment avec l’Office for Contemporary Art Norway et Pro Helvetia, montrent l’élargissement des échanges à une communauté artistique internationale, dans une démarche de dialogisme et de partage.

  • Fondation d’entreprise AG2R LA MONDIALE : mécénat culturel et social ❤️
  • Alliance Forêts Bois : défense de l’environnement et du bois durable 🌲
  • EVL échafaudages : soutien logistique et technique 🏗️
  • Enercoop : fournisseur d’énergie renouvelable pour l’exposition ⚡
  • Institution internationales : Office for Contemporary Art Norway et Pro Helvetia 🌍
Partenaire 🤝 Rôle dans le projet 🎯 Impact attendu 💡
Fondation AG2R LA MONDIALE Soutien financier et promotion Dynamisation de la vitalité artistique locale
Alliance Forêts Bois Expertise environnementale Promotion des pratiques durables
EVL échafaudages Support technique Résilience logistique de l’exposition
Enercoop Fourniture d’électricité verte Réduction de l’empreinte carbone
Office for Contemporary Art Norway & Pro Helvetia Échanges artistiques internationaux Ouverture vers une scène globale

Ce maillage restauration au service de l’art illustre bien la manière dont la scène culturelle bordelaise s’inscrit dans un réseau plus vaste, nouant des liens aussi bien avec le Musée d’Orsay qu’avec la Cité des Sciences et de l’Industrie, affirmant la position nouvelle de la ville dans le champ des arts contemporains.

Comment l’exposition dialogue avec le public à travers des supports variés

« L’invention du quotidien » ne se limite par à l’espace physique de la nef du Capc. L’expérience proposée intègre une multiplicité de dispositifs visant à capter et intéresser un public diversifié, des simples visiteurs aux amateurs avertis en passant par les plus jeunes générations. Ce dialogue renouvelé mobilise des formes multiples pour créer un lien vivant et évolutif.

Outre les œuvres, des dispositifs numériques, des performances temporaires et des expériences immersives viennent enrichir le parcours. Ces outils facilitent aussi un accès élargi, tenant compte des défis imposés par la crise climatique et la nécessité de circuler autrement. En ce sens, ils s’inscrivent dans la lignée des innovations culturelles que l’on retrouve régulièrement au Centre Pompidou ou au Musée des Arts Décoratifs.

Les formes d’engagements offertes :

  • Performances en direct et interventions artistiques ponctuelles 🎭
  • Supports numériques et visites virtuelles 📱
  • Conférences et débats ouverts au public 🎙️
  • Pédagogie par l’expérimentation et ateliers créatifs 🖌️
  • Présence sur les réseaux sociaux pour prolonger le dialogue 💬
Type d’engagement 📢 Moyen utilisé 🛠️ Avantage pour le public 🌟
Performances Interventions d’artistes en temps réel Présence vivante, implication émotionnelle
Supports numériques Visites en ligne et applications dédiées Accessibilité étendue, immersion augmentée
Conférences Rencontres thématiques conduites par experts Approfondissement des enjeux exposés
Ateliers Activités pratiques et créatives Apprentissage ludique et participatif
Réseaux sociaux Contenus partagés, dialogues instantanés Prolongement de l’expérience culturelle

L’intégration des réseaux sociaux via, par exemple, permet une dynamique de communication à la fois locale et internationale, invitant chacun à prolonger la réflexion et le partage bien au-delà des murs du musée.

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Claire Derenne

Je m'appelle Claire Derenne, et j’écris parce que je n’ai jamais su faire autrement. Depuis mon enfance passée entre les vignes de Saint-Émilion et les livres de la bibliothèque de ma grand-mère, les mots sont devenus mon refuge, mon terrain de jeu et ma façon de comprendre le monde. Après des études de lettres à Bordeaux, j’ai travaillé dans l’édition avant de me consacrer pleinement à l’écriture. J’explore les liens entre mémoire, identité et territoire, souvent à travers des personnages féminins qui cherchent à se reconstruire. Mon premier roman, Les Saisons intérieures, a été publié en 2021 et a reçu un bel accueil critique. Depuis, je continue d’écrire, de transmettre lors d’ateliers, et de m’émerveiller des histoires que la vie glisse dans nos pas.